La fin de la crise sanitaire approche à grands pas. La politique de vaccination a eu du mal à se mettre en place, avec une stratégie contestée, mais la France commence à combler son retard. Pas de polémique sur ce fait, voyons plutôt les effets économiques qui en découlent. La croissance prévue par l’Insee est toujours de 5 % pour septembre 2021. Le moral des patrons est solide, et reste très positif. La prévision des faillites est revue à la baisse. Il y aura de la casse, et même beaucoup, mais les estimations de l'an dernier sont moins dévastatrices que prévu. A t'on évité la vague de licenciement massif ? En effet, 850 000 suppressions de postes étaient annoncés en 2020, alors que "seulement" 260 000 le sont vraiment. Il faut dire également qu'il y a 3 millions de personnes protégées par les aides de l’État. Et 58 000 postes ont été créés au 1er trimestre 2021. Il se peut même que l'on ait une pénurie de main d’œuvre en septembre (secteur de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, ..).
Beaucoup de choses positives qui nous font dire que la sortie de crise n'est pas si loin... Reste à voir comment la France va supporter sa dette abyssale, comment les entreprises vont rembourser les PGE souscrits, et les postes "subventionnés" seront-ils pérennes ? Car il ne faut pas oublier que l'économie française est sous perfusion depuis plus d'un an. Le "quoi qu'il en coute" va peser lourd, très lourd dans les comptes, mais devrait s’arrêter en septembre. On peut lire dans les Échos que 7,2 milliards seront débloqués d'ici la rentrée pour le financement de l'économie. Il ne faut cependant pas oublier de se poser une question, même si l'on connait la réponse... : qui va payer la facture ?
Mais restons positifs, l'économie mondiale est touchée par la crise sanitaire, et le marché Européen reste protégé par rapport à d'autres parties du monde. Alors sachons tirer notre épingle du jeu et surveillons les opportunités qui peuvent d'offrir.