La crise sanitaire et le reconfinement ont donné aux Français des envies d'espace et de nature. En effet, si l'on tient compte de l'effet "télé-travail", cela a permis certains de nos compatriotes à franchir le pas et s'éloigner des centres-villes pour accéder à un bien immobilier plus grand avec jardin. Que se soit pour la location ou l'accession à la propriété. Cette tendance pourrait conduire à une baisse importante de l'immobilier dans les grandes villes. Marc TOUATI parle de 20 % de baisse sur 2021 et 2022. Une étude récente parle d'une probabilité (40 %) de baisse des prix sur 2021sur l’Hexagone.
Concernant le marché bordelais de la transaction , la flambée des prix est visiblement dernière nous, mais l'immobilier continue quand même de progresser doucement. Les prix compilés des notaires font ressortir une hausse de 7 % pour les maisons et 4 % pour les appartements (Bordeaux centre et Bordeaux métropole). Le marché est donc encore dynamique. Et le problème pour les acquéreurs demeure entier : l'offre locale a chuté de 14 % en un an contre une demande en très forte augmentation (164 %) sur la même période (Baromètre LPI-Seloger). Des villes comme Floirac et Ambares profitent de cette pression. Mais à trop séloigner du centre, on s'expose au problème épineux du trafic automobile, véritable poison quotidien pour des milliers de girondins devant regagner le centre pour travailler.... La confirmation du télétravail aura certainement un impact sur ce marché, mais aujourd'hui Bordeaux reste encore attractif.